D'abord, mes excuses aux abonnés à la news. Vous allez recevoir d'office mon article et je pense que je ne vais pas être drôle ce soir; je ne suis pas triste non plus, seulement désenchantée. Il
ne sera pas question de créations. Je vais encore parler de Césaire, j'en ai besoin et j'espère être lue par des parents qui sont dans nôtre cas, si vous en connaissez, faites passer.
Je n'ai pas fait de brouillon, je ne me relierai pas, je laisse parler mon coeur. Çà peut vous paraître impudique mais parfois l'impudeur fait avancer les choses.
Voilà, l'introduction est faite, je me sens déjà mieux.....
Je ne vais pas à nouveau vous présenter Césaire ( il faudrai que j'écrive un livre entier pour raconter son histoire).
Voir l'article du 27 octobre....
Dès que nous avons eu connaissance d'un handicap (lequel?) nous avons essayé de faire en sorte que toutes les décisions prises pour l'avenir de nôtre fils soient les meilleurs pour lui. Nous
avons fait souvent des erreurs malgré nous, faute d'être accompagnés correctement par des professionnels inopérants. Il est vrai que nous avons toujours voulu autre chose qu'une admission en I M
E, nous disant que ce serai vraiment le dernier recours.
Donc CLISS, UPI: Des gens souvent sympas parfois pas du tout.....Je suis intimement persuadée que c'est nous, ses parents,ses frêres et soeurs , plus des proches formidables (ça arrive quelque fois...) et surtout aussi l'orthophoniste qui le suit actuellement; qui avons fait évoluer Césaire. L'éducation nationale n'est pas prête ou ne veut pas vraiment faire quelque chose pour des enfants comme lui. Le personnel n'est pas formé, souvent on balance des instits qui ne savent même pas ce qu'une U P I veut dire. Ils travaillent avec un groupe, alors que c'est du cas par cas qu'il faut faire. Ce n'est bien-sûr pas de la maltraitance mais de la non traitance et bien souvent les parent sont démunis face à cette situation....Alors qu'il faut dire: "Donnez plus de moyens, un plateau technique formé , dans l'établissement .
J'ai été longue....Tout ça pour vous dire que face à tant d'incompétance, l'année dernière, nous avons visité un IME qui nous a bien plu, finalement là normalement le personnel est qualifié nôtre enfant sera pris en compte dans son intégralité, un projet sera mis en place pour lui, pour ce qu'il est et pourra être (un homme formidable, c'est sûr....).
Ce matin, j'ai appris qu'une place se libérai pour la rentrée de janvier.
Je devrai me réjouir me direz-vous? C'est vrai, je suis satisfaite, c'est ce que nous voulions. Mais cette fois je l'espère de toutes mes forces, je ne voudrai pas encore une fois que ce soit Césaire qui fasse les frais d'un mauvais choix, il a enfin le droit de souffler et d'être heureux.
Voilà pourquoi je n'arrive pas à crier victoire, j'espère pourtant pouvoir le faire très vite et ce jour là, la bouteille de champagne je ne la partage pas, je me la boit toute seule.........
Au fait. Quand je lui ai annoncé la nouvelle, Césaire m'a serré très fort dans ses bras plein de joie et d'espoir et je crois qu'il a raison. De toute façon, s'il faut encore lutter nous lutterons et jusqu'à nôtre dernier souffle.
Je voudrai dire à mes enfants que je les aime tous très très fort.
P.S: Marcel va encore râler. Merci à ceux qui m'ont lue jusqu'au bout. A bientôt.....