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depression

2014-10-28T22:15:21+01:00

Travaux urgents.

Publié par Corinne Duval-Pollet

En ce moment à la maison, c'est branle bas de combat, la maison se refait une beauté. Pour l'instant c'est à l'intérieur, les extérieurs suivront ensuite. En parlant d'extérieur, un conseil allez lire le billet de blog que Claudine/Canelle a fait aujourd'hui, il concerne ma maison. Lorsqu'elle est venue la semaine dernière la passionnée de portes a pris la notre en photo, cette dernière vit ses dernier jours, normalement le 11 novembre une nouvelle porte sera installée. Claudine dans son élan a photographié quelques endroits du jardin, des endroits à faire pleurer tellement c'est pas beau. Je lui ai dit "chiche je t'autorise à faire un billet" ce qu'elle vient de faire donc. Ce sont les commentaires qui valent le détour, si j'étais dépressive, à l'heure qu'il est je devrai être au bout d'une corde...

Donc la maison est en travaux, c'est Christian et Charles qui s'y collent et pendant ce temps là je tremble...

Vous comprendrez en voyant les photos qui suivent...

La montée d'escalier. Père et fils bricolent.
La montée d'escalier. Père et fils bricolent.
La montée d'escalier. Père et fils bricolent.

La montée d'escalier. Père et fils bricolent.

Vous me comprenez maintenant?

La montée d'escalier est très très haute, plutôt que de refaire le plafond en peinture, il a été décidé de le baisser un peu, je ne l'ai pas encore photographié, il est quasiment terminé et c'est beaucoup plus cosy ainsi. Cet été je suis allée aider à vider le garage de mon défunt ami Gérard Deimat, là il y avait un bibliothèque qu'il avait fabriquée et des voliges qui avaient servies un temps à faire un kiosque dans son jardin, on ne jette pas du bois comme celui là, le tout va connaitre une seconde vie à la maison: la bibliothèque va devenir un grand placard dans l'entrées et les voliges ont gagné le plafond.

C'est loin d'être terminé...

C'est loin d'être terminé...

En parlant de voliges, lorsque mon homme les a amenées je me suis rendue compte que certaines étaient peintes, j'ignore ce que Gérard avait voulu faire! Peut-être même essuyait-il ses pinceaux dessus? En tout cas ce barbouillage m'a plu et j'ai sommé (oui oui je donne des ordres. mdr) Christian de garder l'une d'elle, je trouve ce dessin abstrait très sympa et j'ai une idée de l'endroit où je l’installerai, il faudra juste scier le morceau où il n'y a rien.

Je vous montre et peut-être allez vous hurler de rire ou de consternation...

Oui ben c'est comme ça, j'aime bien...
Oui ben c'est comme ça, j'aime bien...

Oui ben c'est comme ça, j'aime bien...

Les travaux avancent petit à petit c'est que entre deux mes hommes ont un métier et que pas moyen de compter sur les deux mecs installés au milieu des travaux qui se contentent de regarder les autres travailler...

En voici la preuve...

Les 4 pattes ne sont pas très serviables...

Les 4 pattes ne sont pas très serviables...

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2014-07-19T19:13:48+02:00

De la dépendance à l'indépendance. La suite...

Publié par Corinne Duval-Pollet

Demain a passé trop vite, je n'ai pas réussi à le saisir pour continuer ce billet...

C'est étrange comme à la lecture de mon dernier billet, toutes pratiquement vous me parlez de l’arrêt du tabac alors que finalement ce n'est pas le sujet du billet, alors que je raconte une terrible maladie!

En ce qui concerne le tabac, je vais être claire tout de suite...

Après plusieurs tentatives d'arrêt, après avoir je pense tout essayer ce qui se présente sur le marché: médicaments, acupuncture et j'en passe, sans oublier la cigarette électronique, j'ai décidé que: fumer est un plaisir pour moi, une béquille aussi. Depuis plusieurs mois pour raisons financières je suis passée aux cigarettes roulées.

Comme l'écrit Marie dans son commentaire et comme DES médecins me l'ont signifié, j'ai besoin de fumer, la cigarette fait partie de mon équilibre. J'en mourrais peut-être, j'en connais les dangers. C'est un cas de conscience que j'assume...

J'en reviens au sevrage de médicaments, qui est le sujet principal.

Cet antidépresseur, je n'en ai plus besoin depuis plusieurs années, il est même arrivé depuis que je sombre de nouveau et ce dernier ne fait plus aucun effet puisque j'y suis trop habituée.

Voilà donc un mois, mon médecin m'en reparle, ça l'embête que je prenne toutes ces molécules! "Oui mais à chaque fois que j'essaye d'arrêter, je suis vraiment mal en point physiquement!". Je décide d'essayer de nouveau... C'était il y a un mois, j'ai commencé par un jour sur deux, le soir, puis finalement plus du tout le soir. Je ne prétends pas être en pleine forme au levé, les vertiges sont là, mais au final supportables. Quand au somnifère, je suis étonnée, je l'ai arrêté d'un coup et mon sommeil est "presque" normal, j'ai encore des insomnies, mais comme c'est MOI qui ai décidé d'arrêter et non que je n'ai plus le fameux médicament (c'était l'horreur lorsqu'il m'en manquait, je ne pensais qu'à ça et c'était nuit blanche assurée..), je gère calmement...

Je ne sais si c'est psychologique mais je me sens nettement mieux, puis le fait de créer m'a toujours permis d'aller bien.

Il me faudra encore des mois pour totalement arrêter l'antidépresseur, celui du matin sera diminué sur un long moment, le produit est dans mon sang depuis des années, il faut du temps encore pour l'éliminer, mais je sais désormais que c'est moi qui vais gagner.

Quand à la morphine, c'est une autre histoire, c'est grâce à elle que je peux avoir une vie quasi normale sans douleur. Je ne suis pas prête encore pour l'opération, pour se faire opérer il faut être sans contrainte pendant plusieurs mois et ça ce n'est pas pour demain...

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